Berlin, capitale de la libération culturelle

Capitale de l’Allemagne, Berlin possède une histoire de presque 800 ans pendant lesquels elle s’est toujours voulu Puissance politique et économique malgré de nombreux tumultes : fief des princes-électeurs de Brandebourg, elle fut également la ville des rois de Prusse, la résidence des empereurs allemands, le siège de la république de Weimar, puis le théâtre de la dictature du 3ème Reich et sa guerre froide, avant de devenir la capitale de la République démocratique allemande puis finalement le symbole de l’Allemagne réunifiée.

Chute du mur de Berlin et réunification

Aujourd’hui, Berlin est un haut lieu de l’art grâce à la révolution culturelle déclenchée notamment par la chute du rideau de fer en 1989 qui a libéré la jeunesse allemande et réunit les mondes de l’Est et de l’Ouest :

Cette réunification entraîne une chute économique, offrant aux artistes de Berlin et de toute l‘Allemagne la possibilité de se loger à bas prix pour développer leurs idées et leurs projets. Une effervescence créatrice s’empare de la ville entre musique, peinture, photographie, sculpture et expositions d’art contemporain dont les thèmes novateurs à l’esprit contestataire bousculent les mentalités et ouvrent de nouveaux horizons sociaux.

De la destruction du mur, il ne reste aujourd’hui que quelques centaines de mètres devenus le terrain de jeux des artistes de street art dont les travaux peuvent s’admirer sur l’East Side Gallery.

Une architecture en pleine mutation

Suite à la réunification, l’architecture de Berlin connaît elle aussi un renouveau, faisant converger la vague artistique présente avec la volonté de retrouver une grandeur historique. Les architectes du monde entier se bousculent dans la capitale pour donner libre cours à leurs idées et offrir un nouveau paysage culturel à Berlin.

La Postdamer Platz devient le nouveau centre névralgique de Berlin ; les artères principales (Unter den Linden, Kurfürstendamm, et Friedrichstrasse) sont réaménagées avec des lignes et matériaux modernes ; et les nouveaux quartiers démocratiques (où Angela Merkel fait régner l’équilibre) sont installés dans le Spreebogen.

De nombreux musées voient également le jour tels que la Gemäldesammlung (1998), le Musée juif de Berlin (2001), le Mémorial aux victimes de l’Holocauste (2005), le Bode Museum (2006), et depuis 2015 le Musée de l’espionnage.

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